Surprenant, fascinant et merveilleux ce monde marin qui accueille une faune d’une richesse extraordinaire. Allons à la découverte de ces espèces aux formes, couleurs et modes de vie si différents.
© Prestige / Simon Nadim
Le papillon de mer est l’une des espèces les plus repérables de la Mer Rouge grâce à sa couleur jaune qui attire les plongeurs. Vivant en paires ou en groupes, ce poisson est plus actif en fin d’après-midi et se nourrit de polypes coralliens. Le reste du temps, il se repose à l’abri des prédateurs sous les coraux.
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Banc de maquereaux ou bigeye trevally. Ces poissons vivent en groupes de plusieurs centaines d’individus dans les lagoons profonds (jusqu’à 90m). Spectacle impressionnant: le brusque changement de formation du groupe, offrant au regard d’extraordinaires shows. Les maquereaux se déplacent d’un récif à l’autre à la recherche de nourriture, à savoir des petits poissons coralliens.
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Le barracuda à nageoires noires (blackfin barracuda) est le plus commun de la région. Long de 130cm, il attend patiemment le coucher du soleil pour aller à la chasse aux poissons.
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Vivant en petits groupes, les bigeye emperors habitent les régions sablonneuses de la Mer Rouge.
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Ces mulloides vanicolensis ou yellowfin goatfish (de la famille des muges) vivent en groupes de deux cents. Il n’est pas rare de les voir en compagnie d’autres espèces comme les snappers.
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Amphiprion bicinctus, two band anemone fish, ou Némo pour les intimes. Unique représentant de la famille des damsel fishes dans la Mer Rouge, ce poisson-clown s’abrite dans les tentacules des anémones qui le protègent contre les prédateurs affamés. En dépit de ses onze centimètres de long seulement, l’adulte défend farouchement son territoire.
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Le masked puffer appartient à la famille des poissons-lune. Au moindre danger, il gonfle son sac stomacal pour effarer les intrus. Vivant plutôt en solitaire, l’arothron diadematus ne rejoint les grands groupes qu’en périodes d’accouplement.
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Les Red Sea bannerfish, endémiques à la Mer Rouge, se plaisent à nager le long des récifs coralliens. Ils se nourrissent de planctons ou de petits invertébrés. Ne vous fiez pas aux apparences, ces poissons très territoriaux sont prêts à tout pour empêcher les intrus trop curieux de s’approcher de leur «domaine».
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Pufferfish
Il en existe au moins une centaine d’espèces. Certains sont munis d’un long «nez», d’autres ont la forme arrondie, mais tous ont la peau superbement colorée. Un vrai chef-d’œuvre de la nature.
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Les foster’s hawk fish sont très répandus dans la Mer Rouge et l’Océan Indien. Ils s’acharnent sur les petits poissons qui ont la malheureuse idée de s’éloigner de leurs groupes, et en font leur festin.
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Mesurant jusqu’à 1m20, le giant puffer est le plus grand des poissons-lune. Malgré ses imposantes mensurations et ses airs de prédateur féroce, c’est un poisson très timide, vivant en solitaire dans la quiétude des récifs coralliens.
L’étoile de mer d’Egypte ou gomophia egyptiaca avec ses cinq branches coniques couvertes de cornes, est un animal marin invertébré, carnassier nocturne.
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Deux espèces de la famille des mérous rouges: le Red Sea coral grouper et le coral grouper. Pouvant atteindre 1m10 de long, ces poissons vivent en solitaires dans les récifs coralliens et les épaves sous-marines, se nourrissant de crustacés et de différentes variétés de poissons dont les anguilles.
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De la famille des Pteroinae, ce lionfish si familier peut atteindre jusqu’à 40 cm de long. Vivant seuls ou en communauté, ces prédateurs sont armés d’un venin très puissant logé dans leurs ailerons pour se défendre contre les plus grands. Avis à tous les plongeurs, ces superbes Pterois volitans s’en prennent souvent à qui ose s’aventurer trop près d’eux…
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Poisson sélicien du genre Dasyatis, cette raie vivipare est dotée d’un aiguillon caudal extrêmement vénéneux. Pastenague à tâches bleues (blue spotted stingray) longue d’un mètre, elle se régale la nuit de crevettes, de vers de mer et de crabes.
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Hawksbill sea turtle, une habituée de la Mer Rouge. Plus ancienne que le dinosaure, la tortue de mer est en voie de disparition, toutes espèces confondues et est inscrite sur la liste rouge de la IUCN (International Union for Conservation of Nature). Première cause de mortalité: la dénaturalisation des plages où vont pondre les femelles à cause du développement hôtelier et touristique.
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Napoleonfish ou cheilinus undulates, reconnaissable par sa taille (2m30), et sa bosse sur le front, à laquelle il doit son nom. Se nourrissant principalement de mollusques, il n’est pas rare de le voir manger des œufs de poules que lui offrent les plongeurs. Chassé pour sa chair comestible, vendue à plus de 100$ le kilo en Extrême Orient, il est victime de la plus brutale des pêches (dynamite et cyanure de sodium), et est hélas en voie de disparition…
Reportage et Photos: Simon Nadim