Prestige N° 268, Novembre 2015
Le raffinement dans les détails
Chez Dior, la philosophie du détail, c’est tout ce qui est fait au nom de l’élégance, du luxe et du raffinement. Infimes, invisibles, les détails sont partout présents. Plus qu’un mantra poétique, c’est une façon d’être, une manière de travailler, une logique qui sous-tend chaque geste créatif. En 1954, c’est Monsieur Dior lui-même qui exprime cet état d’esprit dans son Petit dictionnaire de la mode: «En règle générale, ce qui ne se voit pas ou se voit peu devrait être fait de matières tout aussi belles sinon plus belles encore que le reste». Parfois, l’invisible est essentiel. Cette règle générale s’applique depuis, sans cesse, au fil des saisons. C’est elle qui préside au choix de l’ourlet d’une robe ou de sa précieuse doublure, à celui d’un fil, à la matière d’un bouton. Loin des flashs des photographes, à mille lieues du cérémonial des défilés, c’est dans le silence des ateliers que sont prises ces mesures microscopiques, que s’agitent les aiguilles et les ciseaux. Chez Dior, la perfection n’a jamais été une simple silhouette esquissée d’un trait de crayon. C’est un état d’esprit, mais un état d’esprit qui se vérifie à la loupe. Cette loupe, c’est aussi celle des artisans horlogers qui assemblent au microscope chacun des éléments de nacre, chaque plume, chaque pierre précieuse des cadrans d’inspiration origami des Dior Grand Soir ou du spectacle 3D des cadrans tout or jaune ou rose des Dior Grand Soir «Frou-frou». Elle est indispensable à la marqueterie minérale et hypnotique de chaque Dior VIII Grand Bal, à l’éclat joaillier et féminin de La D de Dior Précieuse, posée sur un bracelet entièrement habillé de saphirs roses ou bleus, ou d’émeraudes dégradées jusqu’aux diamants.
La mini D de Dior Color, acier, diamants, nacre et bracelet en cuir verni. Des bracelets et des boucles serties de la mini D de Dior. © Dior Horlogerie
«Ce qui ne se voit pas ou se voit peu devrait être fait de matières tout aussi belles sinon plus belles encore que le reste». Christian Dior
C’est la même attention, et les mêmes savoir-faire, qu’exigent les cadrans de La D de Dior Opale et la découpe chirurgicale d’un disque minéral où les couleurs s’entrechoquent. Rappelant l’esprit haute couture qui habite chaque garde-temps, l’obsession du détail va plus loin: elle se loge dans la masse oscillante au dos du mouvement, tantôt en cristal saphir, sertie ou laquée, ou celle placée sur le dessus du cadran, comme le tissage arachnéen de la Dior VIII Grand Bal «Fil d’or» ou l’éventail de plumes des Dior VIII Grand Bal «Plumes» ou «Cancan».
Chez Dior, l’obsession du détail ne s’attache pas qu’au précieux: c’est une raison d’être, une manière d’affirmer le goût de la vie, le plaisir d’être. D’où les dégradés de couleur des nouveaux bracelets de La Mini D de Dior Color, aux teintes aussi vivement lumineuses que celles d’un arc-en-ciel ou d’un cocktail gourmand, le choix des satins, les bracelets plissés des Dior Grand Soir, les références couture miniaturisées, les écailles de lézard répondant au dessin d’une masse, la finesse d’une aiguille, le dessin d’un index et d’un bouton poussoir, l’ourlet de diamants sur le cadran d’une Dior VIII, le sertissage d’une boucle ardillon, d’une couronne ou d’une carrure. Car le vrai beau est là: invisible, permanent, léger comme chaque plume habillant une Dior VIII Grand Bal «Cancan»: mouvant, vivant, se découvrant à chaque instant dans le secret de son intimité.