Avec la montre Arceau Pocket Ailes et Ecailles, Hermès combine l’art de la marqueterie de carapace de scarabée à deux autres techniques : la gravure et l’émail miniature.
Pour cette édition limitée à deux pièces numérotées, les gestes des artisans s’enchaînent et se complètent. Tout commence avec le graveur. Sur une plaque en or, il esquisse le motif inspiré d’un tapis de plage de Pierre Marie. Dans le sillage de son burin, les vagues et les ailes du dessin du cadran se dessinent peu à peu. Après cette première gravure, place à l’émaillage Grand Feu. Du bout de son pinceau, l’émailleur dépose ce qu’il faut de poudre de verre dans les champs créés par le graveur. Camaïeux de bleus et de rouges, tantôt opaques ou translucides, les différentes couleurs révèlent toutes leurs nuances au terme de plusieurs passages au four. Puis le cadran retourne dans l’atelier du graveur qui martèle délicatement la bouche et l’œil du poisson pour en souligner les lignes.
Pendant que le graveur polit les surfaces émaillées, le marqueteur découpe avec soin les carapaces de scarabées qui deviendront écailles. Pour s’assurer de leur forme parfaite, il les dépose une par une sur un chablon, et les ajuste jusqu’à ce qu’elles atteignent très précisément la taille voulue. Ce n’est qu’à ce moment qu’il pourra les fixer sur le cadran, dans les logements préparés par le graveur. Elles révèleront alors toutes les nuances de leurs couleurs naturelles, au gré de la lumière et des reflets.
Une fois terminé, le cadran est habillé d’un boîtier en or blanc façonné dans les ateliers Hermès. Orchestration de savoir-faire portés par la main de l’homme, la montre Arceau Pocket Ailes et Ecailles rend hommage à ces gestes rares, entre art et artisanat. Avec son cadran en marqueterie de carapace de scarabée, elle livre une fascinante interprétation du thème de l’année 2016 chez Hermès : la nature au galop.