Son rôle sur le grand écran, dans «Halla2 Lawein», de Nadine Labaki, l’a propulsé au devant de la scène. Et son rôle principal sur le petit écran dans le feuilleton «L’Amour vrai», aux côtés de Pamela el Kik, lui a valu le prestigieux Murex d’Or…Julien Farhat, le talentueux artiste, confie à Prestige sa vision et ses ambitions.
- Pourquoi avez-vous choisi le métier d’acteur? Le choix du métier d’acteur est lié à mon enfance. Petit, je regardais la télévision et me demandais comment pourrais-je être dans la vie à la fois ingénieur, pilote de voitures de courses, d’avion, pompier, policier …j’ai trouvé que le métier d’acteur me permettait d’incarner toutes sortes de caractères, et de vivre des expériences diverses. D’un autre côté, j’ai toujours aimé les gens, désiré attirer leur attention, partager avec eux tous les moments de ma vie. Devenir célèbre me permet de communiquer avec le public sans barrières.
- Vous avez joué dernièrement un rôle principal dans «l’Amour vrai» avec l’actrice Pamela el Kik. Quels sont les échos que vous avez eus concernant ce feuilleton? Concernant «l’Amour vrai», les échos du public étaient unanimes. Qu’il soit jeune ou moins jeune, cultivé ou non, le public estime que nous formons Pamela el kik et moi un couple harmonieux à l’écran où l’alchimie opère. Les caractères sont réussis, et leur interaction est fabuleuse. Ces échos positifs ont poussé le public à nous réclamer ensemble dans d’autres projets.
- Vous étiez parmi les invités de la Golden Night pour célébrer le 19e anniversaire du Murex d’Or. A votre avis, quelle valeur ajoutée représente la réception d’un prix dans la carrière d’un artiste? Cela dépend du prix. Le Murex d’Or est un prix reconnu. L’artiste qui le reçoit sera davantage sollicité pour jouer des rôles. De même pour ses honoraires qui seront plus importants. Sur le plan personnel, je considère que recevoir un prix est une sorte de reconnaissance, qui implique qu’on est apprécié par ses confrères et par ses fans.
- Avec quelles vedettes aimeriez-vous collaborer dans l’avenir? Il n’y a pas de noms en particulier. Cela dit, je préfère éviter de jouer avec certains prétentieux que je ne nommerai pas dans les médias. J’aimerais plutôt collaborer avec de bons acteurs que je respecte et considère qu’ils font du beau travail, tels Badih Abou Chacra, Cyrine Abdel Nour, Diamand Bou Abboud, Christine Choueiri. Artistiquement, ils ont quelque chose à présenter au public. Je répète, mon intention de travailler avec tous ceux qui exercent ce métier.
- Quel rôle rêvez-vous de jouer? Je rêve de jouer le rôle d’un héros en pleine action. Un homme qui a expérimenté les difficultés de la vie, qui a beaucoup enduré. D’un homme dont la vie ne manque pas d’excitation, d’aventures policières, de tirs. J’aimerai aussi jouer le rôle d’un psychopathe, d’un méchant, d’un meurtrier. Je me considère capable de travailler sur les contradictions d’un tel caractère, en apparence innocent, alors qu’intérieurement il est profondément méchant.
- Quels sont vos futurs projets? J’ai reçu des propositions d’Algérie et d’Egypte que je pourrais accepter. Au Liban, j’ai quelques problèmes avec les maisons de production, quelques embûches, raison pour laquelle je ne désire pas collaborer actuellement avec eux. Il ya une option de voyager pour travailler à l’étranger, et une autre de préparer avec mes fans une stand-up comedy live, soit au théâtre, soit à travers les réseaux sociaux, sans l’intermédiaire d’un producteur. J’ai de nombreux fans dans le monde arabe et je suis satisfait de la direction que prend ma carrière. Propos recueillis par Rita Saadé