Reportage de Sonia Nammour
L’ambassadeur Massimo Marotti prononce un mot de bienvenue devant Gualberto Ricci Curbastro, Alice Eddé, Mario Haddad et Gaby Tamer.
Dans le cadre de la 23e édition de l’exposition HORECA tenue au Biel, l’ambassade d’Italie a offert un déjeuner à un groupe sélect de restaurateurs et de médias au Pavillon Royal du Biel en présence notamment de l’ambassadeur Massimo Marotti. Un welcome drink a accueilli les invités dans une atmosphère à l’italienne, fort conviviale. Fourni par le restaurant Mario e Mario, le repas, aux arômes envoûtants, a titillé les papilles de tous les convives. C’était un défilé de plats entamé par une sauce aux truffes italiennes et aux champignons accompagnée de bruschette, puis carpaccio de daurade suivi d’un exquis risotto aux truffes, arrivé pour l’occasion spécialement d’Italie et fourni par Urbani Tartufi et puis une succulente pasta à la sauce aux tomates, le tout couronné d’un tiramisu divin, fondant à souhait. Cependant un si délicieux menu ne peut être arrosé que d’un vin de qualité. Le Franciacorta, vin rouge ou vin blanc, servi à table, a satisfait tous les palais qui en redemandaient. Fondée en Lombardie en 1800 par la famille Ricci Curbastro, l’entreprise s’est transformée, en 1967 par Gualberto Ricci Curbastro dont le petit fils était présent au déjeuner en établissement vinicole des plus modernes qui produit le Franciacorta, un vin issu des meilleurs cépages. En marge du déjeuner, j’ai eu l’occasion de recueillir quelques propos et conseils du manager et chef Samer Yahya, l’architecte culinaire de ce déjeuner. A son avis, la cuisine italienne classique n’utilise que des produits naturels. Elle est strictement basée sur l’huile d’olive, les tomates, les légumes et les fruits frais. A la question: «Qu’en est-il de la cuisine internationale, en vogue, introduisez-vous des ingrédients nouveaux à vos plats?», le chef répond, catégorique et insistant: «Non, notre cuisine reste italienne à 100%. Il est vrai que je cuisine différents plats du monde, entre autres des sushi, mais jamais à l’italienne. La cuisine italienne est inviolable.» A l’issue du déjeuner, les journalistes présents ont visité l’exposition culinaire HORECA, notamment les différents stands italiens où nous n’avons pas résisté, même après ce copieux déjeuner, aux nombreux plaisirs gourmands arrivés tout frais du Bel Paese.