Prestige Nº 275, Juin 2016
Elie Moubarak. © Elie Moubarak
Pouvez-vous vous introduire et nous parler de votre spécialisation? J’ai fait des études de génie civil et travaillé quelque temps dans ce domaine. Cependant, j’ai décidé d’arrêter là ma carrière, j’avais des affinités pour le design, l’architecture et l’environnement. Il faut dire que le design demande des connaissances fondamentales dans tous les domaines de la créativité menant à l’art, à la science et à la logique qui convergent pour résoudre les problèmes et créer de nouvelles solutions. C’est ce point de convergence qui m’a poussé à attaquer ce domaine. Nous avons à notre actif plusieurs réalisations, dont des salles de fêtes en Australie…
Quelle est l’œuvre que vous avez exposée? Une sculpture que j’ai baptisée «Light and Heavy», dont la grande partie se compose d’une colonne courbée. Quoique solide, ce monument architectural représente la perméabilité et la maniabilité du peuple libanais, son habilité à surmonter les problèmes. Il exprime à la fois la fragilité et la force.
Pour quelle raison participez-vous à cette expo? Que représente pour vous «Retrieving Beirut»? Je suis d’origine libanaise. Je suis né et j’ai grandi en Australie, je n’ai pas vécu les combats. Cependant je pense que les réalisations des designers libanais ont germé de forces antagonistes. Ceci a un double effet du moment que ces incroyables réalisations sont reconnues au-delà de ses frontières, bien que le Liban n’ait pas vraiment de ressources comme les autres pays. Je tiens fermement à participer à cette expo.
Laquelle de vos œuvres préférez-vous? Je les aime toutes mais mon dernier projet représente un plus pour moi car il reflète ma personnalité, mon travail.
Que signifie l’art pour vous? L’art a sa forme et sa méthode de communication, c’est la raison pour laquelle il peut toujours se développer. C’est un langage à lui seul.
Quels sont vos projets d’avenir? Nous sommes en voie de poursuivre un intéressant projet concernant une maison en Colombie.